fermer

 

L’hiver, saison froide et éprouvante, est un cap difficile pour tous et plus encore pour les plus petits.
Avec un système immunitaire encore immature et une moindre perception de la sensation de froid, ils sont en effet moins résistants face aux agressions extérieures.
Aimant jouer dehors, oubliant (ou refusant) de se couvrir malgré les consignes des parents, ils s’exposent facilement aux coups de froid.
De plus, la vie en collectivités, que ce soit en crèche, en garderie ou à l’école, favorise la transmission des microbes et la contamination d’un enfant à un autre.
Difficile donc d’échapper à la fatigue, au rhume et autres désagréments de l’hiver…

 

 

A plein nez


Le nez est la première et une des principales portes d’entrée des microbes, tout spécialement chez les enfants. Et les troubles de la sphère ORL (nez-gorge-oreilles) sont ceux qui touchent le plus les enfants et qui figurent parmi les principaux motifs de consultation chez le médecin.
Les parents et autres éducateurs qui en ont la charge doivent donc leur apprendre au plus tôt à bien se moucher, ceci pour les aider à dégager leur nez de ses sécrétions. Chez les plus jeunes, on utilisera un mouche-bébé avec un embout jetable.


Mais à partir de l’âge de 2 ans, l’enfant doit être en mesure de se moucher seul et impérativement une narine après l’autre afin de préserver ses tympans. Les bons réflexes acquis dès le plus jeune âge resteront à vie !
En complément et à titre préventif, les parents peuvent avoir recours à un spray nasal d’eau de mer en concentration isotonique, c’est-à-dire à l’équilibre du milieu intérieur du corps humain. Simple geste d’hygiène, la pulvérisation d’eau de mer douce dans chaque narine permet de nettoyer les fosses nasales, sans les agresser, et de renforcer la protection naturelle. Si le mal est installé causant nez bouché, rhume, sinusite…, il convient alors de choisir un spray nasal hypertonique dont la concentration plus importante en oligo-éléments marins favorisera cette fois le dégagement du nez. Ce spray, nettement plus fort, sera par contre utilisé de façon ponctuelle.

 

L’heure du marchand de sable


Les enfants ont un besoin en sommeil supérieur aux adultes, qui n’est malheureusement pas toujours respecté du fait des rythmes scolaires ou parce qu’ils restent trop tardivement devant la TV ou à jouer à des jeux vidéo… Il leur faut pourtant environ 10 heures de sommeil : durant ce temps de repos essentiel se déroulent un certain nombre de métabolismes, l’hormone de croissance est sécrétée, l’organisme se nettoie et régénère ses cellules… Plus qu’une simple phase de repos, bien dormir les aide à bien grandir ! Les parents ne doivent donc pas hésiter à se montrer stricts sur les horaires du coucher en semaine et pourront tolérer un peu plus de souplesse durant le week-end et les vacances.

 

Transit fluide


Tout part du ventre, ou presque ! L’intestin n’est pas qu’un long organe d’élimination, c’est aussi l’hôte d’un nombre étourdissant de bactéries dont certaines participent à la digestion, à la synthèse de vitamines, aux défenses naturelles…


On estime que 80% de l’immunité siège dans l’intestin. Cet organe doit être préservé en assurant un transit régulier : au moins une selle par jour et idéalement autant de selles que de repas, comme on l’observe chez les bébés.


Aux enfants dont l’intestin se montre paresseux, on donnera des fruits secs, par exemple en collation, ou on leur fera boire une eau dans laquelle on aura fait macérer figues ou pruneaux séchés (qu’ils pourront aussi manger, s’ils le souhaitent, sous cette forme ramollie et plus tendre). Une compote de rhubarbe, un jus de pruneau stimuleront aussi l’intestin en douceur.
Les probiotiques sont de bonnes bactéries participant au bien-être digestif et intestinal : ils sont donc bénéfiques en cas de diarrhée ou de constipation, mais aussi après la prise d’antibiotiques pour rétablir l’équilibre de la flore intestinale. De plus, ils favorisent la stimulation du système immunitaire et pourraient ainsi réduire les infections de la sphère respiratoire et la rhinite allergique.
Vous pouvez les conseiller en gélules ou en sachets selon les marques en vous conformant aux consignes de l’emballage. Si rien n’y est précisé, conseillez la moitié d’une dose adulte pour un enfant de moins de 7 ans.

 

La santé dans l’assiette


Ne négligeons bien évidemment pas l’importance de l’alimentation qui joue un rôle clé dans la vitalité et les défenses naturelles.
Les enfants ont tout spécialement besoin de protéines : animales (viandes rouges et blanches, poissons, œufs, produits laitiers) à alterner avec des sources végétales (soja, amandes, noix, lentilles…).
En hiver, impossible de faire l’impasse sur les agrumes d’autant qu’en général les enfants les prisent tout particulièrement. Sources de vitamine C, ils trouveront leur place au goûter ou à la fin des repas. Moins faciles à manger pour les plus petits, les kiwis pourront être préparés par les parents et donnés à manger à la petite cuillère ou coupés en cubes.
Même s’ils sont une bonne source de calcium, les produits laitiers pourraient être incriminés dans les troubles de la sphère ORL, en augmentant les sécrétions. Il vaut donc mieux éviter d’en donner aux enfants en cas de rhume, toux ou sinusite.

 

 

Les alliés de la Nature


Certaines plantes et produits de la ruche sont tout indiqués pour les enfants en hiver :

 

  •     L’échinacée est un des meilleurs remèdes naturels contre les maux de l’hiver : pour prévenir les infections des voies respiratoires supérieures (rhume, sinusite, laryngite) er diminuer réduire la durée et la gravité des symptômes de la grippe.

Comment la conseiller ?
Cette plante agira dès les premiers signes de refroidissement : nez qui coule, éternuements, rhume…
Il en existe des formules « junior » dont les dosages sont adaptés à l’âge de l’enfant, dès 2 ans pour certains. Vous pouvez aussi conseiller l’échinacée en programme de fond pour renforcer les défenses de l’enfant jusqu’au retour des beaux jours.

 

  •     L’extrait de pépins de pamplemousse : on ne présente plus le célèbre EPP dont la richesse en flavonoïdes et vitamine C lui confère des propriétés immunostimulantes, antibactériennes, antiseptiques, tonifiantes…

Comment le conseiller ?
Ayez le réflexe EPP ! C’est un incontournable que vous pouvez conseiller largement.
Il peut être pris à titre préventif, mais aussi en cas de fatigue, rhume, toux, sinusite… De plus, l’EPP améliore la flore intestinale, qui, comme nous l’avons vu, joue un rôle essentiel dans la santé.
Cet extrait ne sera jamais consommé pur, mais dilué dans un verre d’eau ou de jus de fruits, ou encore mélangé à une compote. Pour la posologie, compter 1 goutte par kilo de poids corporel de l’enfant, à raison de 3 prises par jour.
Attention, l’extrait de pépins de pamplemousse est déconseillé (tout comme le jus de pamplemousse) avec certains médicaments (contre le cholestérol, l’hypertension…) dont il augmente l’absorption et majore donc les effets. Mais les médicaments concernés ne sont théoriquement pas prescrits aux enfants.

 

  •     La gelée royale : ce « lait des abeilles » est un fabuleux reconstituant, parfait pour les enfants fatigués en hiver. Elle contribue au bien-être et à l’équilibre de l’organisme, renforce la résistance au froid et augmente la vitalité en général. On la considère aussi comme un « antibiotique naturel ».

Comment la conseiller ?
Pure, présentée en petit pot, son goût acide et piquant et sa consistance gélatineuse pourront rebuter les enfants, alors conseillez plutôt la gelée en ampoules buvables dans lesquelles elle sera associée à du miel qui renforcera son action tout en l’adoucissant. Elle peut être consommée sans problèmes jusqu’à la fin de l’hiver.

 

  •     Le pollen : c’est un excellent fortifiant qui a aussi la propriété de réguler la fonction intestinale.

Comment le conseiller ?
Sous forme congelée de préférence (à faire décongeler la veille au soir au réfrigérateur) à raison d’1 cuillère à café ou à soupe selon l’âge de l’enfant, le matin, mélangé à un fruit de saison. Sa consistance et son goût plairont à coup sûr aux enfants et leur permettront de bien débuter leur journée !



Enfin, il paraît utile de rappeler que les parents eux-mêmes et les encadrants se doivent eux aussi d’observer une saine hygiène de vie et de respecter des règles d’hygiène élémentaires comme, par exemple, se laver les mains après s’être mouché ou en sortant des toilettes. Les mains sont en effet un vecteur de choix pour les microbes.

 

 


Ce site Internet est votre espace. Faites-le vivre !


Laissez vos commentaires, complément d'information et retours d'expériences ci-dessous.


Inscrivez-vous à notre newsletter

Recevez tous les 15 jours en avant-première une revue de presse de nos articles et vidéos & des infos sur les derniers produits ajoutés