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Les pâtes à tartiner font partie des douceurs sucrées les plus prisées par les enfants et auxquelles certains adultes ont aussi beaucoup de mal à résister.
Si elles se consomment pour le plaisir, par pure gourmandise, mieux vaut quand même, pour faire toute la différence avec les pâtes à tartiner conventionnelles, préférer celles qui contiennent des ingrédients bio, idéalement issus du commerce équitable et qui sont en prime sans huile de palme.
Les plus connues et appréciées sont bien sûr les pâtes à tartiner chocolatées, mais il existe désormais des variantes à base notamment de noix de coco, de caroube ou d’oléagineux.


Les pâtes à tartiner chocolatées : la gourmandise est dans le pot

La pâte à tartiner n’est pas un produit indispensable, mais elle peut tout à fait trouver sa place dans une alimentation équilibrée si elle est consommée sans excès.
En effet, ses ingrédients, s’ils sont de bonne qualité, peuvent être des sources de minéraux (magnésium, calcium, phosphore, fer, zinc…), vitamines (surtout B) et d’acides gras.

La recette de base de la pâte à tartiner chocolatée contient :
-    du cacao : l’ingrédient phare qui va conditionner en grande partie le goût.
-    des noisettes : leur pourcentage est variable et fait toute la différence au niveau du goût et de la texture. Il peut ainsi varier de 13 % environ à 45, voire 50 % pour les pâtes les plus généreuses. Certaines marques les grillent pour leur donner encore plus d’arômes.
-    De l’huile végétale : en version bio, l’huile de palme (largement utilisée en conventionnel) est remplacée par une huile de tournesol ou de colza, au goût neutre.
-    Et / ou du beurre de cacao : pour l’onctuosité.
-    Du sucre : pas blanc (donc raffiné) comme dans l’industrie conventionnelle, mais de canne, intégral ou encore rapadura ou mascobado (des sucres complets, donc très riches en nutriments, issus du Commerce Equitable).


Quelques variantes à cette recette de pâte à tartiner chocolatée traditionnelle :
-    « crunchy » avec des éclats de noisettes qui lui donne un croustillant très plaisant.
-    Avec de l’orange (bien connue pour se marier à merveille avec le chocolat), de l’amande.
-    Corsée avec 30 % de cacao (contre 15 % en moyenne habituellement).
-    Sans gluten : pour ceux qui doivent à tout prix s’abstenir de consommer des produits qui en contiennent et pour ceux souhaitent juste l’éviter pour un mieux-être général. Ces pâtes à tartiner peuvent être à base de souchet ou de baobab par exemple.
-    Sans lactose : là aussi, pour les intolérants.


Les autres pâtes à tartiner bio

Pour ceux, et il y en a, qui ne seraient pas particulièrement adeptes du chocolat, ou simplement pour varier les plaisirs, il existe aussi :
-    des pâtes à tartiner à la noix de coco, tout en douceur et exotisme.
-    des pâtes à tartiner à base de caroube, une légumineuse au goût naturellement doux et sucré, qui va remplacer le chocolat.
-    des pâtes à base d’oléagineux (noix de cajou, amande…).


Bien choisir sa pâte à tartiner bio

Une pâte à tartiner réussie doit être crémeuse, onctueuse, lisse, s’étaler facilement, sans coller, ni couler.

Elle ne doit pas être trop sucrée sous peine de devenir écœurante.

Les pâtes à tartiner sont présentées dans des pots en verre dont la contenance est de l’ordre de 300 / 350 g en moyenne. Des versions familiales et économiques en pots de 750 g sont aussi proposées.

Elles se conservent à température ambiante, pot bien refermé, dans un placard, et ne doivent pas être placées au réfrigérateur car le froid les durcit et les rend difficiles à étaler, tout en altérant leurs saveurs.


Comment savourer pleinement une pâte à tartiner ?

La pâte à tartiner est surtout connue pour s’inviter au goûter des enfants au retour de l’école, ou le week-end.
Elle a aussi toute sa place au petit déjeuner ou lors d’un brunch, étalée sur une belle tranche de pain bio, un morceau de baguette fraîche, un petit pain au lait ou encore une galette craquante de céréales bio.

Elle peut aussi venir remplacer le sucre dans un yaourt, un fromage blanc ou un petit suisse bio.
Et c’est un pur délice dans une crêpe (encore meilleure chaude) ou sur une gaufre.
Enfin, il est aussi possible de l’intégrer dans des recettes de glaces maison ou encore de gâteaux (en nappage ou pour les fourrer).



Comme la pâte à tartiner est un produit calorique, car riche en sucre et lipides, elle est plutôt à réserver aux enfants et adolescents, dont les besoins liés à la croissance sont importants, et aux plus actifs d’entre eux, mais aussi aux adultes gourmands qui pratiquent une activité physique.
Depuis qu’une célèbre pâte à tartiner conventionnelle a fait l’objet d’une mauvaise presse, les consommateurs, soucieux de se faire plaisir sans nuire à leur santé ni à l’environnement, se tournent en plus vers les alternatives bio.
L’offre en pâtes à tartiner dans les magasins bio ne cesse ainsi de s’étendre et a de beaux jours devant elle car les Français sont nombreux à avoir intégré ces plaisirs au goût de l’enfance dans leur alimentation.


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