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Vous avez du déjà en faire le constat : les ventes de produits à base d’échinacée augmentent d’elles-mêmes de façon notoire dès la survenue des premiers froids.
Lors de l’épisode de la grippe A en 2009, ses ventes avaient d’ailleurs décollé du fait de la forte demande de solutions naturelles pour se protéger contre cette pathologie.

 

L’échinacée est en effet un remède de choix pour augmenter ses défenses naturelles. Originaire d’Amérique du Nord, cette plante de 80 à 150 cm de haut appartient à la famille des Composées (ou Astéracées) et ressemble à une marguerite dont les pétales tombent vers le bas, découvrant un capitule recouvert de piquants qui évoquent un hérisson (l’échinacée doit d’ailleurs son nom au grec « echinos » signifiant hérisson).

En Amérique, les bienfaits de cette fleur étaient déjà largement connus des peuples indiens autochtones (Sioux, Dakotas, Comanches, Cheyennes…), basés dans les grandes plaines, à l’Est des Montagnes Rocheuses, qui l’utilisaient pour soigner blessures, morsures de serpents, maux dentaires… et même pour prendre soin de leurs chevaux. Au XIXe siècle, les côlons venus d’Europe en Amérique du Nord ont, à leur tour, découvert les propriétés de cette plante. L’échinacée a ensuite été très utilisée pour combattre les infections, jusqu’à la découverte des antibiotiques qui l’ont peu à peu remplacée.

Mais aujourd’hui, face à une résistance accrue des micro-organismes pathogènes aux antibiotiques, l’échinacée connaît un beau retour en force et de nombreuses études lui sont consacrées. Elle présente en effet une alternative naturelle fort intéressante pour aider l’organisme à lutter contre les agressions extérieures.

 

La couleur pourpre

Il existe différentes espèces d’échinacée : purpurea (de couleur rouge pourpre), augustifolia et pallida, mais celle qui a fait l’objet du plus de recherches et dont l’efficacité est la plus avérée est la variété purpurea.
Veillez donc à conseiller à vos clients des compléments alimentaires élaborés à partir de cette espèce.
Les parties de l’échinacée utilisées en phytothérapie sont les racines et les parties aériennes qui contiennent, entre autres, comme principes actifs des alkylamides, de l’acide cichorique et des polyssacharides auxquels elle doit ses effets bénéfiques au niveau du système immunitaire.

Deux autres critères importants sont à privilégier dans la sélection du produit et dans votre conseil : la certification bio bien évidemment, et le choix des plantes fraîches dans la formule. Mises en œuvre très rapidement après leur récolte, elles n’en seront que plus efficaces car leurs principes actifs n’auront pas été dénaturés dans le temps.


Pourquoi et comment prendre l’échinacée ?

L’échinacée est un grand incontournable pour la protection des voies respiratoires supérieures. Mais elle favorise aussi la dépuration du sang, stimule la circulation sanguine et la circulation lymphatique et exerce une puissante action anti-inflammatoire (elle peut ainsi également être conseillée en cas de gastro-entérites par exemple). Elle pourrait aussi être recommandée pour traiter l’herpès.
Enfin, elle serait aussi capable de réduire les effets secondaires indésirables de la radiothérapie et de la chimiothérapie, mais la plus grande prudence s’impose dans de tels cas. Aussi référez-vous aux conseils d’un professionnel de santé si vous êtes confrontés à une demande de ce type de la part de vos clients.

Coup double

L’échinacée présente le double avantage d’être active à titre préventif, dès l’Automne, en cas de fatigue, si on est au contact de personnes malades ou fragilisées, comme en traitement curatif quand le rhume, les troubles respiratoires ou la grippe sont déjà installés.
Elle agit de 2 façons complémentaires :

  •     indirectement en renforçant le système immunitaire,
  •     et directement, au contact des virus et bactéries, en les neutralisant.

 

L’échinacée peut être prise sur du long terme sans entraîner d’hyperstimulation du système immunitaire. Cependant, il ne serait ni utile ni pertinent de la prendre de façon continue tout au long de l’année. Sa consommation doit donc être réservée aux épisodes de baisse de vitalité, à l’approche de l’hiver et en cas d’épidémies de rhume, grippe…


Sous quelle forme la consommer ?

L’échinacée est disponible sous plusieurs galéniques : ampoules buvables, gélules, comprimés, extrait de plantes fraîches sous forme liquide, teinture mère, spray pour la gorge, bonbons, dentifrice...
Mais, pour une assimilation plus rapide et une efficacité supérieure, conseillez de préférence les formes liquides et vérifiez le dosage en plantes pour optimiser leur efficacité.


L’échinacée a donc toute sa place dans la « trousse à pharmacie verte », pour passer un bon hiver, sans redouter les coups de froid et les épidémies.
Elle peut être consommée par tous, sauf en cas d’allergies aux plantes de la famille des Astéracées. Certains fabricants de compléments alimentaires proposent même des références spécialement pour les juniors, qui peuvent être données aux enfants dès l’âge de 2 ans.
Pour les femmes enceintes, la consommation d’échinacée semble sûre, surtout si elles en ont déjà pris avant leur grossesse. Dans ce cas, conseillez-leur des formules sans alcool.

 

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